Ça y est, c’est maintenant que les effets du gel d’avril se font sentir…
Nous nous efforçons de remplir au maximum avec des fruits frais mais ces 2 semaines nous allons devoir remettre quelques produits transformés pour compléter.
Nous pensons qu’il était nécessaire de re-communiquer avec vous afin de vous faire un petit état des lieux de la situation, pour que la composition de vos paniers ne vous étonne pas. Voilà à peu près ce qu’il en est :
Les cerises tardives de Gilbert Besson et Raphaël Saunier sont encore moins nombreuses que prévu, la pluie du mois de juin et le problème de la drosophile rendent ces variétés tardives très difficiles à gérer.
Il y a un tout petit peu d’abricot de Raphaël Saunier pour cette semaine et peut être pour la semaine prochaine.
Les fraises, entre le gel d’avril et la grêle de la semaine dernière chez Lucas, ont vu leur saison s’écourter fortement, nous mettons cette semaine les dernières fraises.
Les framboises sont arrivées doucement à maturité, elles sont déjà bien lancées chez Robert Peillon et Gilbert Besson, et commencent tout juste chez Lucas Rumpus qui est un peu plus en altitude.
Nous allons mettre un peu de rhubarbe du Gaec Buffin-Beaudoin et de Lucas Rumpus, mais en assez petites quantités et il faut en général compter 6 semaines entre 2 récoltes.
Nous attendons avec impatience l’arrivée des myrtilles de Robert Peillon et de la Brabinette, autour du 15-20 juillet. Ainsi que les autres fruits rouges : groseilles, groseilles à maquereaux, cassis.
Il n’y aura pas du tout de pêches blanches et jaunes, leur manque se fait sentir maintenant. Il faut attendre les pêches de vignes pour le début du mois d’août, peut être un peu avant si la météo le permet. Puis le raisin fin août, début septembre.
Nous tenons le cap, mais nous entamons une phase difficile. Cette année est très compliquée pour les fruits en général, la météo capricieuse a fait beaucoup de dégâts à l’échelle locale. Nos producteur.ices cumulent parfois le gel et la grêle, nous espérons qu’il n’y aura pas d’autres gros orages, mais sommes totalement impuissant.es face à cela.
Heureusement des aides sont débloquées à l’échelle nationale pour soutenir les arboriculteur.ices de manière assez exceptionnelle, pour qu’ils.elles puissent tenir le coup.
Nous vous remercions d’avance pour votre compréhension,
L’équipe